Utilisateur:WCL20 institutlatour BPAULELIOTT/La Fiancée (Joana Vasconcelos)
La mise en forme de cet article est à améliorer ().
La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia : il faut le « wikifier ».
Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » ().
Vous pouvez améliorer la vérifiabilité en associant ces informations à des références à l'aide d'appels de notes.
Joana Vasconcelos, née le 8 novembre 1971 à Paris, est une artiste portugaise vivant à Lisbonne. Une de ses œuvres les plus controversées, "la Fiancée", aussi appelée "A Noiva" qu'elle a conçue en juillet 2005 est un lustre constitué de tampons hygiéniques.
Présentation de l’œuvre[modifier | modifier le code]
"La Fiancée", aussi appelée "A Noiva", a été exposé pour la première fois à la Biennale de Venise en 2008, puis au Centquatre de Paris (19è arrondissement)) à partir du 5 juillet 2012. Ce lustre magistral XVIIIème mesure 5 mètres de hauteur et a été réalisé à l'aide de 25000 tampons hygiéniques. Sur le luminaire blanc, des fils bleus du plus charmant effet pendent, pour remplacer les pampilles qui ornent habituellement les lustres des plus grands hôtels et palais du grand siècle. Cette image de luxe et de grandeur est ainsi perverti par l'utilisation de tampons d'hygiène féminine, objet dont le sujet est "tabou" et qu'on n’exhibe jamais. La blancheur immaculée du lustre parle de sang.
Scandale[modifier | modifier le code]
Jouant "sur l'appropriation, la décontextualisation et la subversion d'objets préexistants et de réalités du quotidien.", Joana Vasconcelos a voulu, à travers cette œuvre, parler des tabous d'une société hypersexualisée mais paradoxalement conservatrice.
En premier lieu, l’œuvre a été refusée sur le sol national sans plus d'explications données par le gouvernement en 2005.
Puis en 2012, le château de Versailles a refusé d'exposer La fiancée, l'artiste a donc dénoncé une "censure", un terme qui a été immédiatement réfuté par Catherine Pégard, présidente du Château de Versailles.
La ministre de la Culture Aurélie Filipetti a salué la "réflexion sur la place des femmes" véhiculée par les œuvres de l'artiste. Alors que les tampons sont utilisés dans certaines œuvres d'art depuis les années 60, cette œuvre de Joana Vasconcelos est très poétique. Elle a cependant déjà plusieurs fois été censurée dans des expositions, ou alors il est arrivé que les personnes chargées de l'accrocher refusent de la toucher.
"Joana m'a dit qu'elle trouvait dommage de ne pas pouvoir exposer cette oeuvre qui l'a fait connaître à la Biennale de Venise en 2005 et qui est très importante pour elle", raconte José Manuel Gonçalvès. (directeur du 104)
"La fiancée" est "ainsi nommée pour confronter l'imposition d'une sexualité féminine hypocrite et réprimée à l'action corrosive de l'ironie et de l'ambiguïté", explique le CentQuatre. Le lustre sera accroché le 4 juillet dans une grande nef couverte, en présence de l'artiste, qui est venue voir l'emplacement.
Joana Vasconcelos, dit regretter le fait que le tampon soit encore tabou dans des sociétés ouvertement favorables à l'indépendance et à la liberté d'expression des femmes.
Lieux d'expositions[modifier | modifier le code]
- Refus sur le sol national portugais en 2005.
- Première exposition à la Biennale de Venise en 2005.
- Refus du Château de Versailles en 2012.
- Seconde exposition au Centquatre à Paris en 2012.
Notes et références[modifier | modifier le code]
http://www.icon-icon.com/la-fiancee-de-joanna-vasconcelos/7
http://www.joanavasconcelos.com/menu_en.aspx
https://www.franceinter.fr/culture/la-fiancee-de-vasconcelos-au-104-et-toc
https://www.terrafemina.com/culture/cine/articles/14887-joana-vasconcelos-le-lustre-en-tampons-hygieniques-sexpose-au-centquatre.html
https://www.cnews.fr/culture/2012-06-18/vasconcelos-versailles-une-reflexion-sur-la-place-des-femmes-40338
